Sur le plan sociopolitique, le CTRI a favorisé un retour progressif à un climat apaisé. Des prisonniers politiques ont été libérés, des parti
Sur le plan sociopolitique, le CTRI a favorisé un retour progressif à un climat apaisé. Des prisonniers politiques ont été libérés, des partis muselés ont retrouvé leur voix, et la presse a connu une libération notable. La société civile, quant à elle, a été réintégrée au cœur du processus de gouvernance, renouant avec un rôle actif et critique.
📰 Le regard de Com d’Afrik
La dissolution du CTRI marque la fin d’un chapitre et le début d’une responsabilité accrue. En deux ans, le général Oligui Nguema a su imprimer un cap inédit, fait de réformes rapides, de dialogue et de reconstruction. Le retour à l’ordre constitutionnel, couplé à des avancées sociales et économiques, donne à voir un Gabon tourné vers l’avenir.
Mais cette transition réussie soulève aussi une attente forte : l’exemplarité dans la continuité. Les fondations ont été posées, mais la démocratie ne s’improvise pas – elle se construit chaque jour. La vigilance citoyenne, la liberté de la presse, la séparation des pouvoirs, et la justice indépendante devront désormais faire leurs preuves dans le temps long.
Le CTRI a tenu parole. Le pouvoir civil qui prend le relais devra, lui, tenir bon.
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