À quelques mois des élections législatives et locales, l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) entre dans une phase cruciale : celle des in
À quelques mois des élections législatives et locales, l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) entre dans une phase cruciale : celle des investitures. Dans un contexte politique en pleine mutation, le parti fixe des règles strictes pour ses futurs candidats. Plus qu’un simple acte de candidature, il faudra prouver une rupture nette avec toute affiliation politique antérieure. L’UDB, qui se veut le parti des bâtisseurs loyaux et engagés, donne rendez-vous au 23 juillet pour la validation finale des candidatures.
Face à une vague de démissions et de ralliements au nouveau parti présidentiel, l’UDB affirme sa volonté de garantir l’intégrité et la cohérence de ses candidats. Une note d’orientation précise que chaque postulant doit fournir, outre la fiche d’adhésion au parti, un accusé de réception de sa lettre de démission s’il vient d’un autre parti politique. Une mesure claire pour prévenir les opportunismes et assurer une sélection transparente.
La Commission des candidatures et des investitures (CCI), dirigée par le président fondateur Brice Clotaire Oligui Nguema, pilote le processus. Les exigences sont rigoureuses : probité, enracinement local, conformité administrative, récépissé de déclaration de biens, quittance de caution, et casier judiciaire récent selon le type de scrutin. Après examen et consensus en cas de candidatures multiples, la liste finale sera validée par le président fondateur.
Le 23 juillet marquera un moment clé, révélant non seulement les choix stratégiques de l’UDB, mais aussi sa détermination à bâtir une majorité crédible, fondée sur des engagements clairs et sans ambiguïté.
Le regard de Com d’Afrik
Cette étape des investitures à l’UDB illustre une volonté forte de discipline interne et de crédibilité politique, indispensable pour un parti fraîchement créé. En imposant une rupture claire avec les anciennes affiliations, l’UDB tente d’éviter les travers de la transhumance, source de méfiance et de désillusions chez les électeurs.
Cependant, ce dispositif rigoureux représente un double défi : maintenir l’équilibre entre ouverture et exigence, tout en évitant que la sélection ne se transforme en instrument d’exclusion ou de favoritisme. La transparence du processus et la gestion du consensus seront décisives pour légitimer les choix et maintenir l’élan dynamique du parti.
À l’heure où le Gabon entre dans une phase politique nouvelle, l’UDB a l’opportunité de se distinguer par une organisation solide et un ancrage authentique, deux éléments clés pour convaincre un électorat exigeant.
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