Législatives et locales 2025 : le PDG joue gros

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Législatives et locales 2025 : le PDG joue gros

  À l’approche des élections législatives et locales de septembre prochain, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) s’apprête à engager une batail

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À l’approche des élections législatives et locales de septembre prochain, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) s’apprête à engager une bataille politique décisive. Depuis la chute du régime en août 2023, la formation historique traverse une profonde crise interne marquée par des démissions en série et un questionnement sur son avenir.

Pourtant, du côté du quartier Louis, le mot d’ordre est clair : remobilisation totale. Le PDG prévoit d’investir des candidats dans l’ensemble des circonscriptions, sans ouvrir la voie à des alliances, dans l’objectif de prouver qu’il demeure une force politique incontournable.

La stratégie semble axée sur le renouvellement tout en s’appuyant sur des piliers historiques : engagement militant, ancrage local, et fidélité à l’héritage d’Omar Bongo Ondimba. La récente note d’orientation publiée par la secrétaire générale Angélique Ngoma fixe un cadre rigoureux : éthique, expérience de terrain et militantisme authentique seront les critères clés des investitures.

🧐 Le regard de Com d’Afrik

En tant qu’observateur averti de la scène politique gabonaise, Com d’Afrik relève que ces élections représentent bien plus qu’un simple scrutin local pour le PDG : c’est un test de survie politique.

Le parti, longtemps dominant, doit aujourd’hui démontrer sa capacité à se réinventer sans se renier. Un équilibre délicat, surtout dans un climat de méfiance généralisée vis-à-vis des appareils politiques traditionnels. L’enjeu pour le PDG sera de faire émerger de nouveaux visages crédibles, capables de porter un discours renouvelé, tout en rassurant une base électorale fragmentée.

Mais au-delà des discours de refondation, c’est sur le terrain que tout se jouera : la proximité réelle avec les populations, la sincérité des engagements, et la capacité à incarner une alternative interne crédible au sein du paysage politique post-transition.

Ce scrutin pourrait donc faire office de baromètre de la résilience du PDG, et de son aptitude à exister dans un nouvel ordre politique en gestation.

 

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