Législatives 2025 : Jean Pierre Antchoue, visage de la diaspora, entre en campagne pour le 2ᵉ siège des Gabonais de l’étranger

C’est une première dans l’histoire politique du Gabon. Ce samedi 12 juillet 2025 à 21h12, Jean Pierre Antchoue, militant du Front Démocratique Socialiste (FDS) et figure bien connue de la diaspora gabonaise en Île-de-France, a officialisé sa candidature pour le 2ᵉ siège réservé aux Gabonais de l’étranger dans le cadre des élections législatives de septembre prochain.

Dans une déclaration solennelle, il affirme :

« Oui, je suis candidat à l’élection législative en tant que candidat du FDS pour le 2ᵉ siège des Gabonais de l’Étranger. »

Portée par une volonté de changement et de représentation équitable, cette candidature s’inscrit dans le nouveau paysage institutionnel post-transition, où la Vᵉ République entend redéfinir les contours de la citoyenneté active — y compris hors des frontières nationales.

🌍 Représenter la diaspora, au-delà des mots
Installé en France depuis plusieurs années, Jean Pierre Antchoue revendique un lien fort et constant avec le Gabon. Soutenu par la section Île-de-France du FDS, il promet une voix forte pour les expatriés à l’Assemblée nationale. Ses priorités : défense des droits des Gabonais de l’étranger, renforcement des relais institutionnels de la diaspora, et construction de passerelles concrètes avec la Nation.

🗳️ Une avancée institutionnelle majeure
Le scrutin de septembre 2025 inaugure pour la première fois l’élection de députés issus de la diaspora, rendue possible par la nouvelle Constitution adoptée en 2024. Une avancée démocratique qui ouvre un nouveau chapitre de la vie politique gabonaise.

🧭 Le regard de Com d’Afrik

Cette déclaration marque une étape significative dans la redéfinition des rapports entre l’État gabonais et sa diaspora. Jean Pierre Antchoue ne se contente pas de poser une candidature symbolique : il incarne une ambition politique transnationale.

Pour Com d’Afrik, cette initiative pose une question de fond : la diaspora gabonaise est-elle prête à devenir une force politique structurée, capable d’influencer le cours des décisions nationales ? La réponse viendra des urnes, mais aussi de la capacité des candidats à mobiliser, convaincre, et inscrire durablement la voix des expatriés dans le jeu parlementaire.

La campagne à venir s’annonce décisive : au-delà de la nouveauté institutionnelle, elle reflète une prise de conscience politique d’une partie du peuple gabonais jusqu’ici marginalisée dans les grands choix nationaux. C’est là tout l’enjeu de ce moment historique.