Le 8 mars 2025, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la basketteuse gabonaise Géraldine Yema Robert a été distinguée l
Le 8 mars 2025, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la basketteuse gabonaise Géraldine Yema Robert a été distinguée lors des LEADHER Awards, une prestigieuse cérémonie tenue au Musée canadien de l’histoire à Ottawa. Aux côtés de personnalités influentes comme Viola Davis, Angelina Jolie, Lupita Nyong’o et MacKenzie Scott, elle a reçu le « Legacy Builder Award », une reconnaissance pour son travail en faveur de la jeunesse, au Gabon et à l’international.
📌 Du sport à l’engagement social
Ancienne joueuse professionnelle ayant évolué en Europe et en Afrique, Géraldine Yema Robert a marqué le basketball mondial. Mais au-delà des parquets, elle consacre depuis 16 ans son énergie à l’éducation et l’insertion sociale des jeunes à travers son association Yemaly. Cette initiative utilise le sport comme levier de développement, en organisant des camps gratuits, des ateliers sur le leadership et la confiance en soi, ainsi que des dons de matériel sportif.
Depuis trois ans, elle collabore également avec « Giants of Africa », une organisation fondée par Masai Ujiri, le manager général des Toronto Raptors (NBA), qui construit des terrains de basketball et forme la future génération de leaders africains.
📢 Un prix au service des communautés vulnérables
Au-delà des distinctions, la cérémonie des LEADHER Awards 2025 a permis de lever des fonds pour l’UNICEF et financer un centre de soins pour les femmes enceintes sans-abri au Canada, avec un accent particulier sur les femmes noires. Un engagement qui fait écho à la mission que mène Géraldine Yema Robert, convaincue que le sport est un puissant outil de transformation sociale.
💬 Le regard de Com d’Afrik
Dans un monde où les rôles modèles africains peinent encore à bénéficier d’une reconnaissance mondiale, le sacre de Géraldine Yema Robert est une victoire symbolique et inspirante. Son parcours démontre que la réussite ne se mesure pas qu’en titres et en médailles, mais aussi en impact social durable. Mais une question demeure : pourquoi faut-il attendre une validation internationale pour mettre en lumière ces figures africaines qui changent la donne sur le terrain ? Il est temps que les États africains investissent davantage dans ces leaders qui bâtissent l’avenir, afin que leur impact soit reconnu d’abord chez eux, puis à l’échelle mondiale.
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