Le Fonds Monétaire International (FMI) a récemment publié ses prévisions économiques pour le Gabon, estimant une croissance de 2,8% pour l'an
Le Fonds Monétaire International (FMI) a récemment publié ses prévisions économiques pour le Gabon, estimant une croissance de 2,8% pour l’année 2025. Bien que positive, cette prévision marque un léger ralentissement par rapport à l’année précédente, où la croissance était estimée à 3,1%. Cette décélération s’inscrit dans un contexte économique régional moins dynamique, avec des performances économiques contrastées au sein de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). En effet, la zone devrait enregistrer une croissance moyenne de 2,4% en 2025, soit une diminution notable par rapport à 2024. Le FMI attribue cette baisse en partie à la récession attendue en Guinée équatoriale, dont l’économie souffre de la chute de la production pétrolière. Toutefois, d’autres pays de la région, comme le Cameroun, prévoient une croissance stable, tandis que le Congo et le Tchad devraient connaître une légère amélioration. Pour le Gabon, bien que la croissance de 2,8% soit modeste, elle témoigne d’une stabilité relative dans un environnement régional plus incertain.
Le regard de Com d’Afrik
La prévision de croissance du Gabon pour 2025, bien qu’elle semble modeste, reflète la stabilité relative d’une économie qui continue de se reposer sur des secteurs clés tels que le pétrole et les ressources naturelles. Toutefois, la baisse de la performance économique régionale, notamment en raison des difficultés de la Guinée équatoriale, montre à quel point les économies africaines restent vulnérables aux fluctuations des prix des matières premières. Le Gabon, tout en maintenant sa position parmi les plus performants de la CEMAC, devra intensifier ses efforts pour diversifier son économie afin de réduire sa dépendance au secteur pétrolier et stimuler des secteurs émergents pour préserver cette stabilité dans un environnement mondial en constante évolution.
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