7ème entreprise gabonaise, mais à quel prix ? Avec un chiffre d’affaires de 250 milliards de FCFA en 2023, la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (
7ème entreprise gabonaise, mais à quel prix ?
Avec un chiffre d’affaires de 250 milliards de FCFA en 2023, la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) occupe la 7ᵉ place des plus grandes entreprises du pays et la 343ᵉ en Afrique selon le dernier classement Jeune Afrique 500. 💰📊 Un poids économique majeur… mais aussi un colosse fragilisé par des défis structurels.
⚠️ Un modèle économique sous tension
🔹 Une dette colossale : plus de 250 milliards de FCFA d’impayés, dont 72 milliards dus par l’État lui-même.
🔹 Une facturation inefficace : moins de 50 % de l’eau produite est réellement facturée en raison de branchements illégaux et de pertes techniques.
🔹 Une tarification figée : les prix appliqués aux consommateurs n’ont pas évolué depuis 2018, alors que les charges d’exploitation explosent.
💧⚡ Des infrastructures vieillissantes et un service en souffrance
Pannes récurrentes, coupures prolongées, fuites non réparées… La SEEG peine à répondre aux besoins des Gabonais, malgré son statut de géant du secteur.
🔎 Le regard de Com d’Afrik
Comment une entreprise d’une telle envergure peut-elle se retrouver dans une situation aussi critique ? Son poids économique contraste avec la réalité quotidienne des usagers. Sans réforme profonde, la SEEG risque de s’enfoncer dans une spirale d’inefficacité et d’endettement, avec des conséquences directes pour les Gabonais. L’État doit-il intervenir pour sauver ce pilier du service public ou faut-il envisager une ouverture à la concurrence ?
💬 Qu’en pensez-vous ? La SEEG peut-elle redresser la barre ? 👇
COMMENTS