Dans un contexte marqué par une recrudescence des délestages électriques dans le Grand Libreville, Karpowership, souvent montré du doigt par
Dans un contexte marqué par une recrudescence des délestages électriques dans le Grand Libreville, Karpowership, souvent montré du doigt par une partie de l’opinion publique, a tenu à clarifier sa position. L’opérateur turc, fournisseur de 70 mégawatts au réseau national, affirme que sa mission s’arrête à la production d’électricité, non à sa distribution.
📌 « En tant que producteur d’énergie, notre rôle se limite au point de livraison convenu avec le distributeur national », indique l’entreprise jointe par Com d’Afrik. Elle souligne que ses centrales fonctionnent normalement et assurent la production attendue. Toutefois, des pannes sur le réseau de transport (notamment des câbles défectueux) empêchent l’électricité générée d’être correctement acheminée vers les foyers.
Karpowership précise donc ne pas être responsable des interruptions actuelles, tout en se disant disposé à continuer à soutenir les efforts nationaux pour une stabilité énergétique durable.
📰 Le regard de Com d’Afrik
Sur le fond, cette sortie publique de Karpowership vient combler un vide de communication dans un contexte de forte tension sociale. Alors que les coupures d’électricité pèsent lourdement sur le quotidien des ménages et le fonctionnement des entreprises, l’identification des responsabilités est essentielle.
Ce message clarifie le rôle souvent confondu entre producteurs, transporteurs et distributeurs d’énergie. Mais il met aussi en lumière une faille plus profonde : la vétusté du réseau de transport électrique au Gabon. La production d’énergie, même abondante, ne suffit pas si l’infrastructure de distribution ne suit pas.
Il est donc impératif que les pouvoirs publics investissent de manière urgente dans la modernisation du réseau, sans quoi l’objectif de stabilité énergétique restera une promesse vide. Dans cette équation, la transparence et la pédagogie des acteurs du secteur sont plus que jamais nécessaires pour restaurer la confiance des citoyens.
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