Dans une interview qui fait grand bruit en Iran, Mohsen Rafighdoost, ancien ministre des Gardiens de la Révolution (1982-1988), a publiquement reconnu
🔎 Une stratégie d’élimination politique avouée
Mohsen Rafighdoost ne s’arrête pas là. Il affirme également avoir supervisé les assassinats de plusieurs opposants iraniens en Europe :
- Gholam-Ali Oveissi, ex-chef d’état-major de l’armée, abattu à Paris en 1984.
- Shahriar Shafiq, officier de la marine et neveu du Shah, assassiné en 1979.
- Fereydoun Farrokhzad, célèbre chanteur et opposant, tué en Allemagne en 1992.
Ces aveux renforcent les soupçons de longue date sur l’implication de Téhéran dans des opérations clandestines visant à éliminer ses détracteurs à l’étranger.
⚖️ Conséquences géopolitiques
Alors que l’Union européenne débat sur le classement des Gardiens de la Révolution comme organisation terroriste, ces révélations pourraient accentuer la pression sur le régime iranien. Si les autorités iraniennes restent silencieuses, le « bureau » de Rafighdoost a tenté de minimiser ces déclarations, évoquant d’éventuels troubles cognitifs liés à une récente intervention chirurgicale.
👁️ Le regard de Com d’Afrik
Ces aveux marquent un tournant. Ce que les opposants et les services de renseignement soupçonnaient depuis des décennies vient d’être confirmé par l’un des acteurs clés du régime. Si ces assassinats n’ont jamais fait l’objet de condamnations internationales fermes, ces nouvelles révélations pourraient pousser l’Occident à durcir sa position vis-à-vis de l’Iran.
Ces aveux rappellent une réalité inquiétante : l’élimination des opposants politiques reste un outil de gouvernance pour certains États, y compris en dehors de leurs frontières. Une question demeure : jusqu’où les grandes puissances iront-elles pour exiger des comptes à Téhéran ?
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