Depuis son retour sur la scène politique, Ousmane Sonko – Premier ministre sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye – entend marquer un tournant décisif dans la gouvernance du Sénégal.
Son « plan de redressement », récemment présenté, vise à restaurer la souveraineté économique, renforcer les institutions, lutter contre la corruption et repositionner le pays dans les chaînes de valeur régionales et internationales.
Parmi les axes prioritaires :
🔹 La réforme de la justice et de l’administration publique
🔹 Le soutien massif à l’agriculture et aux PME
🔹 La renégociation des contrats miniers et pétroliers
🔹 L’investissement dans l’éducation et le numérique
🧭 Le regard de Com d’Afrik
Le “plan de redressement” d’Ousmane Sonko s’inscrit dans une volonté de rupture assumée avec les logiques de gouvernance antérieures. Il capitalise sur une forte attente populaire en matière de justice sociale, de transparence et de souveraineté économique.
Mais ce projet ambitieux pose une question centrale : le Sénégal a-t-il les moyens institutionnels, budgétaires et diplomatiques de cette transformation rapide ?
Dans un contexte régional tendu, entre pressions des partenaires internationaux et défis internes persistants, la mise en œuvre de ce plan exigera une discipline politique, une mobilisation sociale, et une capacité à produire des résultats visibles à court terme.
Ce tournant politique pourrait faire école en Afrique de l’Ouest, à condition de ne pas céder à une gouvernance populiste ou à une stratégie de communication déconnectée des réalités du terrain.