Le secteur bancaire gabonais fait face à un défi majeur avec l’accumulation de créances douteuses qui s’élèvent à 171 milliards de FCFA en 2024. Cette situation reflète les tensions économiques persistantes et les difficultés rencontrées par certains emprunteurs à honorer leurs engagements financiers. Un tel niveau de créances problématiques peut affecter la stabilité du système financier et freiner le financement de l’économie réelle.
Le regard de Com d’Afrik
En tant que média spécialiste des enjeux économiques en Afrique, Com d’Afrik analyse cette augmentation des créances douteuses comme un signal préoccupant pour la santé financière du Gabon. Elle souligne la nécessité pour les institutions bancaires et les régulateurs de renforcer leurs mécanismes de gestion des risques, tout en accompagnant les entreprises et particuliers en difficulté. Par ailleurs, cette situation met en exergue l’importance d’un cadre macroéconomique stable et de politiques publiques adaptées pour soutenir la reprise économique. La maîtrise de ce phénomène est essentielle pour restaurer la confiance dans le système bancaire et favoriser un environnement propice à l’investissement et à la croissance durable.