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Grand Prix national de l’Entrepreneuriat 2025 : plus de 1300 candidats pour 10 lauréats

Le Gabon célèbre l’audace entrepreneuriale. Le 31 juillet à Libreville s’est ouverte la phase de sélection du Grand Prix national de l’Entrepreneuriat 2025, une première édition qui suscite déjà un engouement remarquable avec plus de 1300 candidatures déposées.

Sous le thème inspirant « Oser mon projet », ce concours vise à révéler les talents émergents, valoriser l’innovation locale et renforcer l’écosystème entrepreneurial national, en particulier chez les jeunes et les femmes.

La ministre de l’Entrepreneuriat, Zénaba Gninga Chaning, a donné le ton lors de la cérémonie d’ouverture :

« Que ces trois jours soient riches en échanges, en inspiration et en découvertes. »

Pendant trois jours, les porteurs de projets sont évalués sur la qualité de leur pitch, la cohérence de leur vision et la viabilité de leur modèle économique, devant un jury composé d’experts des secteurs de l’innovation, de l’industrie et de la finance. Le public est également invité à voter en ligne pour soutenir ses projets préférés.

À l’issue du concours, 10 lauréats seront récompensés et bénéficieront d’un accompagnement personnalisé, de prix d’honneur, ainsi que d’un accès privilégié au financement, notamment sous forme de crédits à taux préférentiels.

🔎 Le regard de Com d’Afrik

Le Grand Prix national de l’Entrepreneuriat 2025 marque un tournant symbolique dans la valorisation des initiatives privées au Gabon. Dans un contexte économique en transition, ce type de concours constitue bien plus qu’une vitrine : il devient un instrument stratégique pour encourager la création d’emplois, accélérer la diversification économique et promouvoir l’innovation locale.

Cependant, au-delà de l’effervescence, plusieurs enjeux demeurent :

  • Quelles garanties d’accompagnement à long terme pour les lauréats ?
  • Comment s’assurer que les idées sélectionnées se transforment en entreprises viables ?
  • Quelle articulation avec les dispositifs publics et privés existants ?

Si cette initiative se confirme dans la durée, avec un suivi rigoureux des projets et un maillage territorial élargi, elle pourrait devenir un véritable incubateur national de talents.

Pour cela, il faudra que l’État, les partenaires financiers et les structures d’accompagnement jouent collectif — et que l’élan de 2025 ne soit pas qu’un feu de paille.

 

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