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Grand Libreville : des changements du tracé de l’autoroute à six voies impactent les habitants de Bikélé et Bambouchine

 

Le Gouvernorat de l’Estuaire, représenté par Mme Marie-Françoise Dikoumba, annonce la tenue d’une réunion d’information et de concertation le jeudi 26 juin 2025, à destination des habitants des zones concernées par le projet de la future autoroute à six voies du Grand Libreville. Ce chantier majeur, confié à l’entreprise AOM Gabon, s’inscrit parmi les projets prioritaires du Chef de l’État, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, dans le cadre du Plan National de Développement.

Plusieurs changements ont été apportés au tracé initial de l’infrastructure, affectant directement les zones de Bambouchine et Bikélé. À Bambouchine, une nouvelle orientation du trajet s’étend sur près de neuf kilomètres. Du côté de Bikélé-Bissobinam, un élargissement de la route est prévu. Ces ajustements impacteront directement les quartiers tels que Batoupou, Baraka, Oveng, ainsi que les communautés de Bambouchine et Bikélé.

Deux rencontres pour associer les populations au projet

Pour répondre aux questions des riverains, deux rencontres sont organisées :

– À 08h30 à la salle des fêtes « Bon Lieu » de Bambouchine.

– À 11h00 à la salle polyvalente de la Mairie de Bikélé.

L’objectif est de permettre aux habitants de s’exprimer, de comprendre les changements envisagés et d’assurer que le projet se déploie de manière transparente, inclusive et respectueuse du cadre de vie des populations concernées.

👁️ Le regard de Com d’Afrik

Ce projet majeur traduit la volonté du Gabon de moderniser ses infrastructures routières pour répondre à la forte croissance du Grand Libreville. Mais derrière l’enjeu du développement, la prise en compte du quotidien des populations impactées devient cruciale. Ce type de rencontres publiques est un signe positif de dialogue et de concertation. Pour autant, la vigilance restera nécessaire afin que le poids du progrès ne repose pas uniquement sur les épaules des riverains. À l’heure où la participation citoyenne devient un pilier du développement durable, garantir la protection des habitats ainsi qu’une compensation juste pour les personnes concernées apparaît plus que jamais comme un élément de crédibilité pour l’action du Gouvernement.

 

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