La Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) amorce une transformation majeure sous l’impulsion de Henri-Claude Oyima, PDG de BGFI H
Pour renforcer cette attractivité, plusieurs réformes ont été engagées sous la présidence d’Henri-Claude Oyima : la création d’un indice boursier (BVMAC All Share Index), l’extension des jours de cotation de trois à cinq jours par semaine, ainsi que la mise en place de nouveaux types d’ordres boursiers. D’autres innovations sont en préparation, notamment la facilitation de l’investissement via Mobile Money, le fractionnement de la valeur des actions pour les petits épargnants et la création d’un compartiment hors-cote.
« Les principales entreprises de la région doivent montrer l’exemple en participant activement à la dynamisation de la place boursière », rappelle le dirigeant gabonais.
👀 Le regard de Com d’Afrik
Si ces réformes sont porteuses d’espoir, elles posent aussi une question centrale : les investisseurs de la sous-région sont-ils prêts à faire confiance à la BVMAC ? L’enjeu majeur réside dans la sensibilisation des acteurs économiques, car la culture boursière reste encore limitée en Afrique centrale. Contrairement à l’Afrique de l’Ouest où les investisseurs ont déjà intégré la bourse comme un levier de croissance, la BVMAC devra faire face à des défis de confiance et de transparence.
L’avenir nous dira si cette dynamique initiée par Henri-Claude Oyima suffira à faire de la BVMAC un véritable moteur de financement pour les entreprises locales. Et vous, pensez-vous que la BVMAC peut rivaliser avec la BRVM à l’avenir ?
COMMENTS