Henri-Claude Oyima : un pari gagnant pour une BVMAC plus attractive

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Henri-Claude Oyima : un pari gagnant pour une BVMAC plus attractive

La Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) amorce une transformation majeure sous l’impulsion de Henri-Claude Oyima, PDG de BGFI H

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La Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) amorce une transformation majeure sous l’impulsion de Henri-Claude Oyima, PDG de BGFI Holding et Président du Conseil d’Administration de la BVMAC. L’annonce de l’introduction prochaine de BGFI Holding en bourse, après celle de Zenithe Insurance, marque un tournant décisif pour la place boursière sous-régionale et illustre la volonté de crédibiliser et dynamiser cet espace financier.Cette montée en puissance de la BVMAC, encore peu développée par rapport à sa consœur de l’UEMOA, la BRVM, pourrait enfin lui permettre de combler son retard. Avec seulement six entreprises cotées, contre 46 pour la BRVM et une capitalisation bien inférieure, la BVMAC avait besoin de tels signaux pour attirer investisseurs et entreprises.

Pour renforcer cette attractivité, plusieurs réformes ont été engagées sous la présidence d’Henri-Claude Oyima : la création d’un indice boursier (BVMAC All Share Index), l’extension des jours de cotation de trois à cinq jours par semaine, ainsi que la mise en place de nouveaux types d’ordres boursiers. D’autres innovations sont en préparation, notamment la facilitation de l’investissement via Mobile Money, le fractionnement de la valeur des actions pour les petits épargnants et la création d’un compartiment hors-cote.

« Les principales entreprises de la région doivent montrer l’exemple en participant activement à la dynamisation de la place boursière », rappelle le dirigeant gabonais.

👀 Le regard de Com d’Afrik

Si ces réformes sont porteuses d’espoir, elles posent aussi une question centrale : les investisseurs de la sous-région sont-ils prêts à faire confiance à la BVMAC ? L’enjeu majeur réside dans la sensibilisation des acteurs économiques, car la culture boursière reste encore limitée en Afrique centrale. Contrairement à l’Afrique de l’Ouest où les investisseurs ont déjà intégré la bourse comme un levier de croissance, la BVMAC devra faire face à des défis de confiance et de transparence.

L’avenir nous dira si cette dynamique initiée par Henri-Claude Oyima suffira à faire de la BVMAC un véritable moteur de financement pour les entreprises locales. Et vous, pensez-vous que la BVMAC peut rivaliser avec la BRVM à l’avenir ?

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