⚖️ Une crise institutionnelle qui s’intensifie La scène politique bissau-guinéenne est en pleine ébullition. Le président Umaro Sissoco Embaló, qui v
La scène politique bissau-guinéenne est en pleine ébullition. Le président Umaro Sissoco Embaló, qui vient d’annoncer officiellement sa candidature à sa propre succession, se retrouve confronté à une opposition farouche qui conteste la légitimité de son maintien au pouvoir. Cette dernière estime que son mandat est arrivé à terme et réclame qu’un chef d’État intérimaire prenne le relais pour gérer les affaires courantes jusqu’à l’élection présidentielle.Cependant, Umaro Sissoco Embaló balaie ces accusations d’un revers de main et défie ouvertement ses adversaires. « Je l’emporterai dès le premier tour », a-t-il affirmé avec assurance lors d’un entretien accordé à Jeune Afrique, intensifiant ainsi le bras de fer politique en cours.
🌍 Les regards tournés vers la CEDEAO
Alors que la situation se tend, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est appelée à jouer un rôle clé dans ce dossier. Forte de son engagement en faveur de la stabilité régionale, l’institution pourrait exercer des pressions sur le pouvoir en place pour garantir un processus électoral transparent et éviter une nouvelle crise.
👁️ Le regard de Com d’Afrik
Ce climat politique tendu met une fois de plus en évidence un problème récurrent sur le continent : les contestations liées à la durée des mandats présidentiels et au respect des institutions démocratiques. La Guinée-Bissau n’échappe pas à cette dynamique où les frontières entre légalités constitutionnelle et politique deviennent floues. L’issue de ce bras de fer pourrait redéfinir l’avenir démocratique du pays et poser un précédent pour d’autres nations confrontées à des défis similaires.
📌 Le respect des institutions l’emportera-t-il sur les ambitions politiques ?
COMMENTS