À partir du 10 avril, la Chine répondra à l'escalade commerciale des États-Unis en imposant un droit de douane supplémentaire de 34% sur toutes le
À partir du 10 avril, la Chine répondra à l’escalade commerciale des États-Unis en imposant un droit de douane supplémentaire de 34% sur toutes les marchandises en provenance des États-Unis. Cette mesure, annoncée le 2 avril, est une réponse directe aux « droits de douane réciproques » américains. Seules les marchandises expédiées avant le 10 avril et arrivant avant le 13 mai seront exemptées de cette surtaxe. Le ministère chinois du Commerce justifie cette décision comme étant essentielle pour « mieux protéger les intérêts nationaux ».
Cette riposte de la Chine va au-delà d’une simple réponse économique ; elle touche tous les produits américains sans distinction de secteur, et déclare ainsi une véritable guerre commerciale. En parallèle, Pékin a placé seize entreprises américaines sous contrôle des exportations et ajouté onze autres à la liste noire des entités peu fiables, impactant directement les secteurs high-tech et la défense.
Plus encore, la Chine a imposé des contrôles à l’exportation sur des terres rares stratégiques, telles que le terbium et le dysprosium, essentielles pour les industries électroniques et militaires. En réponse à cette escalade, Pékin a également porté plainte devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), s’érigeant en défenseur du multilatéralisme face à l’« intimidation unilatérale » des États-Unis.
Cette montée en tensions pourrait bien marquer un tournant dans la guerre commerciale mondiale, avec des répercussions significatives sur les chaînes d’approvisionnement et la dynamique économique entre les deux superpuissances.
Le regard de Com d’Afrik
Ce nouveau chapitre de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine met en lumière les enjeux économiques mondiaux et les tensions croissantes qui marquent les relations internationales. Si la Chine réplique de manière décisive, l’impact sur les chaînes d’approvisionnement, notamment dans les secteurs high-tech et la défense, ne se fera pas attendre. À une époque où l’interdépendance économique mondiale est au cœur des débats, cette escalade pourrait précipiter un découplage économique majeur entre ces deux puissances, avec des conséquences à la fois visibles et invisibles pour les économies africaines, notamment en matière d’exportations de ressources naturelles et de technologies.
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