Gabon : Zita Oligui Nguema, 4e Première Dame de l’histoire !

Suite à l’élection de Brice Clotaire Oligui Nguema à la présidence de la République gabonaise, Zita Oligui Nguema devient officiellement la quatrième Première Dame de l’histoire du pays. Ce changement intervient dans un contexte politique inédit, après le coup d’État d’août 2023 qui a mis fin à plus de 50 ans de règne de la famille Bongo.

Dans un message sobre mais symbolique publié sur X, l’ex-inspectrice des douanes désormais Première Dame a exprimé sa reconnaissance : « C’Bon. C’est fait. Merci au peuple gabonais pour le soutien. Félicitations M. le Président. » Une déclaration qui reflète le soutien populaire massif reçu par son époux, élu avec 90,35 % des voix lors de la présidentielle du 12 avril 2025.

Engagée dans l’action sociale à travers sa fondation Ma Bannière, Zita Oligui Nguema hérite d’un rôle influent, bien que non défini dans les textes. Après Edith Lucie Bongo Ondimba (combat contre le VIH/Sida) et Sylvia Bongo Ondimba (lutte contre les violences faites aux femmes), elle est attendue sur un terrain d’action à fort impact social. Son passage remarqué au National Center for Children and Families aux États-Unis en octobre 2024 laisse présager une orientation humanitaire de son engagement.

Discrète, mais déjà très observée, la Première Dame aura à cœur d’inscrire son nom dans la continuité d’une tradition d’engagement, tout en imprimant sa propre marque à cette fonction aussi symbolique que stratégique.

🔍 Le regard de Com d’Afrik

En tant que média en ligne, nous constatons que la désignation de Zita Oligui Nguema comme Première Dame intervient à un moment charnière pour le Gabon. Plus qu’un rôle protocolaire, la Première Dame est souvent l’écho humaniste du pouvoir. Dans un pays en quête de reconstruction sociale et de justice, l’action de Zita pourrait devenir un levier important de cohésion et de progrès, notamment si elle parvient à identifier et incarner un combat social fédérateur. L’avenir dira si cette nouvelle figure réussira à concilier discrétion et influence, dans un climat politique encore fragile.