La vente de nourriture dans les rues du Gabon est une pratique courante, mais elle pose un grave problème de santé publique. Les récentes descente
La vente de nourriture dans les rues du Gabon est une pratique courante, mais elle pose un grave problème de santé publique. Les récentes descentes auprès des vendeurs d’ailes de poulet, communément appelées « Nike », ont mis en lumière des conditions d’hygiène alarmantes. Ces aliments, vendus sur les trottoirs, aux abords des écoles et dans les quartiers, sont souvent préparés sans aucun contrôle sanitaire, exposant les consommateurs à des risques d’intoxication alimentaire.
Face à cette situation préoccupante, quand les autorités prendront-elles des mesures strictes pour encadrer cette activité ? L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA), l’Institut d’hygiène publique et d’assainissement (IHPA) ainsi que le Ministère de la Santé doivent renforcer les contrôles et instaurer des sanctions dissuasives contre les vendeurs ne respectant pas les normes d’hygiène. Sans régulation, ces pratiques continueront de menacer la santé des Gabonais, en particulier les enfants et les personnes vulnérables.
🔎 Le regard de Com d’Afrik
Le commerce informel de la nourriture de rue est un phénomène ancré dans le quotidien gabonais. Cependant, il est inacceptable que l’absence de contrôles sanitaires mette en danger la santé de milliers de citoyens. Pourquoi les autorités tardent-elles à agir ? Si cette pratique alimente une partie de l’économie locale, cela ne doit pas se faire au détriment de la santé publique. Il est temps d’exiger des normes strictes, des inspections régulières, et des sanctions exemplaires contre ceux qui ne respectent pas les règles d’hygiène.
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