Face à une série de perturbations majeures sur le réseau électrique dans le Grand Libreville et d'autres régions du pays, le ministre de l’Ac
Face à une série de perturbations majeures sur le réseau électrique dans le Grand Libreville et d’autres régions du pays, le ministre de l’Accès universel à l’eau et à l’énergie, Philippe Tonangoye, a pris la parole le 31 mai 2025 sur Gabon 1ère.
Il a annoncé l’ouverture d’une enquête sur de possibles actes de sabotage, tout en soulignant l’engagement du gouvernement à restaurer la stabilité énergétique.
Depuis le 28 mai, plusieurs réunions de crise ont eu lieu avec la SEEG pour évaluer les causes techniques des délestages. Une rencontre élargie avec les principaux acteurs du secteur s’est tenue le 31 mai afin de mieux cerner les responsabilités et proposer des solutions urgentes.
Le ministre a évoqué des « coïncidences troublantes » entre la recrudescence des pannes et la fin de l’administration provisoire de la SEEG. Si ces faits sont avérés, ils pourraient révéler des tentatives délibérées de déstabilisation du service public de l’énergie.
Il a appelé la population au calme, assurant que des mesures concrètes sont en cours pour faire face à cette crise. La réforme structurelle du secteur eau-énergie, inscrite dans les priorités de la 5e République, reste un chantier crucial pour garantir un accès équitable et durable à l’électricité et à l’eau potable.
📰 Le regard de Com d’Afrik
En tant que média d’analyse, Com d’Afrik observe avec attention cette situation qui soulève des interrogations majeures sur la résilience et la gouvernance du secteur énergétique gabonais.
Les délestages, au-delà de leur impact direct sur le quotidien des citoyens, fragilisent également l’activité économique, les structures de santé, et les services essentiels. Si la piste du sabotage venait à être confirmée, cela révèlerait une crise de confiance profonde entre les acteurs du secteur, avec des enjeux politiques et économiques sous-jacents.
Cette situation met aussi en lumière la nécessité urgente d’une transparence accrue dans la gestion des infrastructures critiques, ainsi qu’une meilleure anticipation des crises par des dispositifs de veille et de sécurisation renforcés.
Pour les citoyens, l’attente est claire : une communication rigoureuse, des responsabilités assumées, et des solutions rapides, durables et justes. L’électricité n’est pas un luxe, mais un droit fondamental dans un État moderne.
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