En janvier 2025, une enquête a été ouverte par un magistrat français du pôle crimes contre l'humanité de Paris, suite aux accusations de torture contr
En janvier 2025, une enquête a été ouverte par un magistrat français du pôle crimes contre l’humanité de Paris, suite aux accusations de torture contre les proches de l’ex-président gabonais, Ali Bongo
L’affaire implique Sylvia Bongo, 61 ans, et son fils, Noureddin Bongo Valentin, 32 ans, incarcérés depuis plus d’un an et demi, officiellement pour des accusations de corruption et de détournements de fonds publics.
Toutefois, leur famille, à travers la voix de Léa Bongo, belle-fille d’Ali Bongo, alerte sur des possibles tortures physiques et psychologiques infligées à ses proches, appelant à leur libération avec le hashtag FreeNoureddinAndSylvia.
Malgré les démarches entreprises par les avocats de la famille à Paris et à Londres pour obtenir des informations et dénoncer ces actes, le pouvoir en place à Libreville, dirigé par le général Brice Clotaire Oligui Nguema depuis le coup d’État de 2023, semble imperméable à la situation.
Les autorités gabonaises continuent de maintenir les accusations de corruption comme fondement de la détention des Bongo, sans prêter attention aux répercussions internationales de ces allégations.
Dans ce contexte complexe, l’enquête en France pourrait mettre en lumière des faits qui remettraient en question la légitimité de la transition gabonaise et poser des questions sur l’état des droits humains dans le pays.
Le regard de Com d’Afrik
Cette situation met en lumière l’isolement diplomatique du Gabon sous la transition actuelle.
Si les autorités françaises poursuivent leur enquête, cela pourrait nuire à l’image du régime du général Oligui, dont l’action semble peu affectée par la pression internationale.
À terme, ce dossier pourrait devenir un point de friction entre la France et le Gabon, soulignant les tensions entre justice, droits humains et politique.
Les accusations de torture, si elles s’avèrent fondées, devront être prises très au sérieux, car elles risquent de ternir la transition et de souligner des dérives inquiétantes.
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