Dans un avis d’information daté du 27 mars, signé par le Pr. Alphonse Ndinga Nziengui, la direction de l’Institut de recherches en sciences humain
Dans un avis d’information daté du 27 mars, signé par le Pr. Alphonse Ndinga Nziengui, la direction de l’Institut de recherches en sciences humaines (IRSH) a annoncé l’octroi d’une dotation présidentielle au profit de son personnel. Chaque agent-chercheur ou technicien recevra ainsi la somme de… 2 900 FCFA.
Cette allocation, d’un montant total de 500 000 FCFA, sera répartie entre les 170 agents de l’institut, qui sont invités à se rapprocher du gestionnaire avant le 2 avril 2025 pour récupérer leur dû. Passé ce délai, aucune réclamation ne sera prise en compte, précise le communiqué officiel.
Si cette initiative se veut un geste en faveur du personnel de l’IRSH, le montant alloué interroge. Pour certains, cette somme symbolique frôle l’ironie, au regard des défis structurels et financiers auxquels fait face le secteur de la recherche scientifique au Gabon. D’autres y voient néanmoins un signe, même modeste, d’un engagement des autorités en faveur de la recherche nationale.
Le regard de Com d’Afrik
Une dotation présidentielle de 2 900 FCFA… Un chiffre qui ne passe pas inaperçu. Plus qu’une aide financière, ce montant apparaît surtout comme un symbole : celui du faible intérêt porté à la recherche scientifique, pilier pourtant essentiel du développement d’un pays. Peut-on parler d’une reconnaissance du travail des chercheurs lorsque l’aide accordée équivaut à peine au prix d’un repas ? Cette décision soulève une question plus profonde : quelle est la place accordée à la recherche et à l’innovation au Gabon ? Si ce geste marque une volonté d’agir, il illustre aussi l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir.
COMMENTS