Le ministère de l’Environnement vient de franchir une étape majeure dans la lutte contre la pollution plastique. À compter du 24 juin 2025, l
Le ministère de l’Environnement vient de franchir une étape majeure dans la lutte contre la pollution plastique. À compter du 24 juin 2025, les opérateurs économiques disposent de trois mois pour retirer définitivement les sacs plastiques à usage unique de leurs points de vente, notamment aux caisses des grandes surfaces.
Cette annonce fait suite à une réunion tenue la veille, le 23 juin, entre le ministre Mays Mouissi et les principaux acteurs des filières de production, de distribution, de recyclage ainsi que de substitution des sacs plastiques. L’objectif : dresser un état des lieux détaillé de la situation, identifier des alternatives concrètes et accompagner la transition des entreprises vers des modèles plus durables.
Le constat est alarmant. Selon les chiffres de Clean Africa, environ 36 tonnes de sacs plastiques sont collectées chaque jour à Libreville et dans les communes environnantes. Une donnée qui illustre l’ampleur du défi environnemental à relever.
Face à cette urgence, le ministère fixe donc un calendrier précis :
- 3 mois pour retirer totalement les sacs plastiques à usage unique des grandes surfaces.
- Une campagne de sensibilisation, du 3 au 6 juillet 2025, pour inciter le grand public à adopter des habitudes de consommation plus responsables.
- Un comité de suivi ainsi qu’une mission de vérification opérationnelle à partir du 27 septembre 2025 pour garantir le respect de la mesure.
Cette initiative majeure marque une étape cruciale du processus amorcé depuis plusieurs années pour limiter la pollution plastique au Gabon, tout en mobilisant l’ensemble de la chaîne de valeur — des producteurs aux consommateurs.
Le regard de Com d’Afrik
Pour Com d’Afrik, cet ultimatum du ministère de l’Environnement traduit une volonté politique forte de placer le Gabon à l’avant-garde des nations africaines dans la lutte contre la pollution plastique. Si elle est appliquée efficacement, cette mesure pourrait enclencher un cercle vertueux où innovation, responsabilité sociétale des entreprises et sensibilisation du grand public convergent vers un modèle de consommation plus durable. Le défi sera de garantir que toutes les parties prenantes — des industriels aux détaillants — respectent leurs engagements, tout en offrant des alternatives accessibles à tous. Ce choix est donc bien plus qu’une loi : c’est un tournant majeur pour l’avenir écologique du pays.
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