Selon les données les plus récentes de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC), le Produit Intérieur Brut non-pétrolier du Gabon s’é
Selon les données les plus récentes de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC), le Produit Intérieur Brut non-pétrolier du Gabon s’élève désormais à 3 237,2 milliards FCFA. Un chiffre porteur d’espoir qui reflète les progrès réalisés dans la diversification de l’économie nationale, longtemps dominée par les revenus pétroliers.
Bien que le PIB total du pays ait atteint 8 144,4 milliards FCFA, le secteur pétrolier continue de jouer un rôle prépondérant. Toutefois, la contribution croissante des secteurs non pétroliers tels que l’agriculture, le bois, les services et les industries de transformation marque un tournant vers une économie plus résiliente et durable.
Avec un PIB par habitant estimé à 6 501,1 dollars US, le Gabon maintient l’un des niveaux de vie les plus élevés de la sous-région, malgré les inégalités qui perdurent. Le pays, fort d’une population de 2,1 millions d’habitants sur un territoire de 267 677 km², sous la présidence de Brice Clotaire Oligui Nguema, mise désormais sur une vision plus inclusive et structurée de sa croissance.
📊 Le français comme langue officielle, l’appartenance à la CEMAC, et la position géostratégique du Gabon offrent un contexte favorable pour les échanges commerciaux et l’intégration sous-régionale. Cependant, pour transformer l’essai, des investissements accrus dans les infrastructures, l’éducation, la santé et l’entrepreneuriat restent nécessaires.
Le regard de Com d’Afrik
Le chiffre avancé par la BEAC ne doit pas être lu comme un simple indicateur économique. Il est le reflet d’une transition en gestation : celle d’un Gabon qui cherche à sortir du tout-pétrole et à redéfinir ses leviers de croissance. À Com d’Afrik, nous observons que cette orientation est salutaire, mais elle nécessite cohérence politique, soutien aux PME, modernisation de l’administration, et surtout, une réelle inclusion économique. Le PIB ne sera véritablement un succès que lorsqu’il se traduira par un impact concret sur le quotidien des Gabonais, en particulier les jeunes et les populations rurales.
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