GABON | Subvention à la presse : Laurence NDONG désavouée par la Présidence de la République

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GABON | Subvention à la presse : Laurence NDONG désavouée par la Présidence de la République

Dans une situation assez tendue, la ministre de la Communication, Laurence Ndong, se retrouve au cœur d'une polémique sur la gestion de la subvention

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Dans une situation assez tendue, la ministre de la Communication, Laurence Ndong, se retrouve au cœur d’une polémique sur la gestion de la subvention à la presse privée gabonaise.

Le 20 février 2025, au cours du Conseil des ministres, elle a réitéré sa position concernant le fonctionnement de 25% sur la subvention de 500 millions de FCFA accordée à la presse.

Cette décision fait suite aux instructions fermes du Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema Nguema, qui a demandé que la totalité des fonds soit distribuée aux bénéficiaires.

Malgré cela, Laurence Ndong défend sa position en raison que cette réduction de 25% serait nécessaire pour respecter les procédures de gestion des dépenses publiques, citant la nécessité d’une « réserve obligatoire » pour le Trésor public.

Elle a également justifié cette décision en affirmant que les fonds retenus seraient utilisés pour financer le fonctionnement de la commission de distribution de la subvention, et n’a pas hésité à qualifier de « mercenaires » ceux qui s’opposent à cette démarche.

Cependant, le porte-parole de la Présidence, Max Olivier Obame Ndong, a vigoureusement désavoué cette position, affirmant que la subvention ne devait pas être réduite d’un seul centime.

Selon lui, le Président de la Transition a bien accordé les 500 millions dans leur intégralité, et ce, sans aucune soustraction.

Le regard de Com d’Afrik :
Cette querelle entre le ministère de la Communication et la Présidence soulève une question importante : la gestion des fonds publics et la transparence dans leur distribution.

Si les procédures doivent être respectées, il apparaît clairement que cette décision pourrait fragiliser la confiance des journalistes et des médias privés envers les autorités.

La tension entre les deux institutions est palpable, et l’opacité qui entoure cette gestion risque de nourrir davantage la polémique au sein du secteur de la presse.

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