Gabon : Séraphin Moundounga écarté de la présidence du Conseil Économique, Social et Environnemental de la Transition

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Gabon : Séraphin Moundounga écarté de la présidence du Conseil Économique, Social et Environnemental de la Transition

  Dans un communiqué lu ce 1er mai 2025 à la télévision nationale, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la Transi

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Dans un communiqué lu ce 1er mai 2025 à la télévision nationale, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), a annoncé la remplacement de Séraphin Moundounga à la tête du Conseil Économique, Social et Environnemental de la Transition (CESET). Ce dernier cède son poste à Solange Marthe Nguiakie, ancienne ministre du Travail au tout début de la Transition.

Le décret présidentiel, publié à quelques jours de la cérémonie d’investiture du président élu Brice Clotaire Oligui Nguema, a surpris plus d’un observateur. L’éviction de Moundounga, figure de la Transition, intervient dans un contexte de recomposition institutionnelle active et soulève des questions sur les véritables raisons de son départ : est-ce un remerciement sans appel, ou un repositionnement stratégique en vue d’une prochaine nomination ?

Solange Nguiakie, désormais à la tête du CESET, devra faire preuve de leadership dans une institution censée porter les voix économiques, sociales et environnementales du pays, au cœur d’un processus de refondation nationale.

🔍 Le regard de Com d’Afrik
La mise à l’écart de Séraphin Moundounga sonne comme un signal fort dans la réorganisation du pouvoir en place. À l’approche du nouveau septennat de Brice Oligui Nguema, le choix de Solange Nguiakie montre une volonté claire du CTRI de renouveler les visages et d’installer des profils jugés plus compatibles avec la nouvelle dynamique de la Transition.
Pour autant, le timing et le flou autour des motifs réels de cette éviction interrogent sur la stabilité et la transparence des mécanismes décisionnels au sommet de l’État. Le CESET, organe souvent critiqué pour son manque d’impact réel, aura peut-être avec cette nouvelle présidence l’occasion de se réinventer.

 

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