Depuis le samedi 6 avril, la 26ème caravane médicale chinoise a posé ses valises à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, pour une série de
Depuis le samedi 6 avril, la 26ème caravane médicale chinoise a posé ses valises à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, pour une série de consultations médicales gratuites au bénéfice des populations locales. Cette opération humanitaire, conduite par le Dr Liu Yi, stomatologue, s’est tenue en collaboration avec la mairie d’Oyem représentée par le délégué spécial Jean Christophe Owono Nguema.
Au programme : gynécologie, ophtalmologie, stomatologie, médecine traditionnelle chinoise, sans oublier de petites interventions chirurgicales, comme l’ablation de tumeurs bénignes. Les patients ont également reçu des médicaments gratuits à l’issue de leur consultation.
Très attendue par les habitants, cette initiative témoigne d’une coopération médicale sino-gabonaise durable, qui en est déjà à sa 26e édition. Le Dr Yi a salué l’accueil chaleureux des populations d’Oyem et a souligné le professionnalisme de son équipe composée de médecins expérimentés.
🗞 Le regard de Com d’Afrik
Au-delà du geste humanitaire, cette caravane médicale incarne une diplomatie de la santé qui mérite d’être saluée, mais aussi interrogée. Si ces initiatives sont une bouffée d’oxygène pour des populations confrontées à un accès souvent limité aux soins, elles soulignent aussi, par contraste, les insuffisances structurelles du système de santé local.
Pourquoi faut-il attendre une caravane étrangère pour accéder à certains soins de base ? La récurrence de ce type d’intervention, bien qu’utile et appréciée, doit aussi interpeller les autorités sur la nécessité de renforcer les plateaux techniques dans l’intérieur du pays, de former du personnel local et de garantir une couverture médicale permanente.
Le mérite revient sans conteste aux médecins chinois et aux autorités locales pour cette action conjointe, mais la véritable souveraineté sanitaire reste un chantier prioritaire pour le Gabon.
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