Un nouvel incident environnemental s’est produit dans la nuit du 5 au 6 avril 2025, lorsqu’une perte de confinement sur une portion du pipeline re
Un nouvel incident environnemental s’est produit dans la nuit du 5 au 6 avril 2025, lorsqu’une perte de confinement sur une portion du pipeline reliant Coucal (12 pouces) à Rabi (18 pouces) a causé un écoulement de pétrole à environ un kilomètre de la station Coucal.
Dès l’alerte, Perenco Oil & Gas Gabon a stoppé les pompes alimentant la conduite et isolé la section endommagée pour limiter les dégâts. La compagnie affirme travailler en étroite coordination avec le Ministère du Pétrole et les opérateurs du secteur pour assurer une intervention rapide et maîtrisée.
Les autorités locales et les communautés environnantes ont été informées et associées aux efforts de sécurisation du site. Sur le terrain, des moyens humains et techniques ont été mobilisés dans les premières heures pour contenir l’incident et engager les opérations de remise en état. Une enquête sera lancée afin d’identifier les causes précises de cette fuite, malgré les dispositifs de sécurité annoncés comme déjà en place.
Perenco s’est engagé à garantir la transparence autour de cet événement et à fournir une communication régulière sur l’évolution de la situation, notamment en ce qui concerne la reprise progressive des activités.
🗞️ Le regard de Com d’Afrik
Ce nouvel incident vient raviver les inquiétudes grandissantes autour de la sécurité des infrastructures pétrolières au Gabon. Alors que Perenco affirme avoir activé ses procédures d’urgence, l’opinion publique s’interroge sur la fréquence de ces fuites et l’efficacité réelle des protocoles de prévention.
Au-delà de la communication officielle, la question environnementale devient centrale : quelles conséquences à long terme pour les écosystèmes locaux ? Les communautés riveraines bénéficieront-elles d’un accompagnement transparent et équitable ? Il est temps que les opérateurs pétroliers passent d’une logique de réaction à une culture proactive de prévention et de responsabilité environnementale.
La vigilance citoyenne et médiatique sera essentielle pour que la transparence annoncée ne reste pas lettre morte.
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