Le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu ce mercredi 12 mars une délégation des syndicats de la Compagnie minière de l’
Le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu ce mercredi 12 mars une délégation des syndicats de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), accompagnée des dirigeants de l’entreprise. Cette rencontre visait à apaiser une crise sociale grandissante au sein de cette entreprise stratégique pour l’économie gabonaise.
🔎 Un bras de fer social aux enjeux économiques majeurs
Les employés réclament une révision des primes, indemnités et rémunérations, conformément aux engagements pris par l’entreprise. Le non-respect de ces accords a alimenté la frustration des travailleurs, menaçant d’aboutir à un mouvement de grève susceptible d’affecter lourdement le secteur minier et, par extension, l’économie nationale.
🔄 Un report de la grève sous conditions
Face à l’ampleur du risque, le Chef de l’État a appelé les syndicats à reporter leur mouvement jusqu’à la fin du processus électoral en cours. Une demande à laquelle les représentants syndicaux ont répondu favorablement, tout en exigeant des engagements concrets après les élections. Cette suspension temporaire laisse toutefois en suspens la question de fond : la satisfaction des revendications des employés.
👁️ Le regard de Com d’Afrik
Ce report de la grève est-il une véritable avancée ou un simple sursis ? Si l’appel du Président Oligui Nguema a permis d’éviter une paralysie immédiate du secteur minier, la situation reste fragile. L’attente de solutions concrètes ne fait que repousser l’inévitable : une négociation de fond entre les travailleurs, la direction et l’État. Sans actions rapides et tangibles, cette crise sociale pourrait resurgir avec encore plus d’intensité après les élections.
📌 Qu’en pensez-vous ? Cette suspension est-elle une stratégie efficace ou un simple report du problème ?
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