Au lendemain du Gabon Economic Forum, les universitaires ayant activement contribué aux travaux ont été reçus par le vice-président du gouver
Au lendemain du Gabon Economic Forum, les universitaires ayant activement contribué aux travaux ont été reçus par le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, le 9 juillet 2025. Une rencontre empreinte de reconnaissance et de volonté commune : mettre la recherche scientifique au cœur du développement national.
Au nom du Président Brice Clotaire Oligui Nguema, le coordonnateur de l’action gouvernementale a salué l’apport précieux des chercheurs gabonais et internationaux, venus notamment du Cameroun et de France. Leurs analyses ont nourri une réflexion stratégique sur un nouveau modèle de croissance, plus inclusif, plus durable, et surtout affranchi de la rente pétrolière.
🔬 Vers un partenariat durable entre science et État
L’engagement des universitaires à accompagner les grandes orientations du pays a été réaffirmé. Parmi les sujets structurants évoqués : la transformation locale du manganèse, la politique de souveraineté alimentaire (avec la fin progressive des importations de poulets de chair d’ici 2027), ou encore les investissements dans les infrastructures.
Cette mobilisation de l’élite académique, saluée par le ministre de l’Économie Henri-Claude Oyima, illustre une nouvelle ambition : atteindre une croissance de 10 % hors pétrole, portée par une économie diversifiée et soutenue par l’expertise locale.
🔍 Le regard de Com d’Afrik
Ce moment marque un tournant discret mais décisif dans la gouvernance publique gabonaise. En donnant une place centrale aux universitaires dans les décisions économiques, le gouvernement envoie un message clair : la transformation du Gabon ne se décrétera pas depuis les sommets technocratiques, mais se construira avec des acteurs du savoir, ancrés dans le réel et engagés dans le débat public.
C’est aussi un signal fort envoyé à la jeunesse scientifique : leur savoir compte, leur expertise est écoutée. Cette démarche, si elle se poursuit dans la durée, pourrait bien devenir l’un des piliers d’une souveraineté productive pleinement assumée.
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