Alors que les procédures judiciaires lancées par la famille Bongo se multiplient, l'État gabonais contre-attaque. Les autorités de la transit
Alors que les procédures judiciaires lancées par la famille Bongo se multiplient, l’État gabonais contre-attaque. Les autorités de la transition ont décidé de déposer plainte en France et au Gabon contre l’ancien président Ali Bongo Ondimba et certains de ses proches.
Une décision lourde de sens, qui marque une escalade judiciaire entre les héritiers de l’ancien régime et les nouvelles autorités. Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), tout en affirmant dès les premières heures du coup d’État que l’ex-chef de l’État était « libre de ses mouvements » pour des raisons de santé, semble aujourd’hui revoir sa position à la lumière de nouveaux éléments.
🔎 Le regard de Com d’Afrik
En tant que média engagé dans l’analyse des dynamiques africaines, nous voyons dans cette initiative judiciaire un tournant stratégique. Elle témoigne non seulement d’un durcissement de la position des autorités de transition, mais aussi d’une volonté de légitimer leur action auprès de la communauté internationale, notamment en France, où la symbolique d’une plainte déposée à Paris revêt un poids particulier.
Cela soulève également une question cruciale : assiste-t-on à une réelle volonté de justice et de transparence, ou s’agit-il d’un affrontement politique par tribunaux interposés ? Le procès à venir pourrait constituer un moment charnière pour redéfinir les responsabilités dans la gouvernance passée du Gabon.
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