Le 18 juillet 2025, le Samu social gabonais lancera la 14e édition de sa campagne gratuite de chirurgie de la cataracte, au siège de l’organi
Le 18 juillet 2025, le Samu social gabonais lancera la 14e édition de sa campagne gratuite de chirurgie de la cataracte, au siège de l’organisation situé derrière la prison centrale de Libreville. L’annonce a été faite par le Dr Wenceslas Yaba, coordinateur général du Samu, via une vidéo publiée sur la page Facebook officielle.
Cette initiative médico-humanitaire, soutenue par le Président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema, vise à lutter efficacement contre la cécité, en particulier chez les populations vulnérables. En plus des opérations, des lunettes de vue seront distribuées gratuitement.
Pour cette édition, des équipes de médecins spécialisés venus d’Inde et de France seront mobilisées. Objectif affiché : dépasser les 1000 opérations réalisées lors des campagnes précédentes, grâce à des moyens logistiques renforcés et un appel massif à la participation de la population.
🔍 Qu’est-ce que la cataracte ?
Il s’agit d’une pathologie oculaire caractérisée par une opacification du cristallin, entraînant une baisse progressive de la vision. Très fréquente chez les personnes âgées, elle peut néanmoins toucher tous les âges. Heureusement, une opération chirurgicale rapide et maîtrisée permet de restaurer la vue, redonnant autonomie et qualité de vie aux patients concernés.
📰 Le regard de Com d’Afrik
Cette campagne illustre l’importance croissante des initiatives de santé publique à fort impact social dans un contexte où l’accès aux soins spécialisés reste encore limité pour une partie significative de la population. En offrant des interventions gratuites à grande échelle, le Samu social gabonais comble un vide structurel, tout en contribuant à la lutte contre les inégalités d’accès aux soins.
Mais au-delà de la mobilisation médicale, cette action révèle un enjeu plus profond : celui de l’intégration durable de la santé visuelle dans les politiques de santé publique. Car la cécité, évitable dans de nombreux cas, reste un facteur d’exclusion sociale, économique et psychologique.
L’engagement du Samu social, soutenu par l’État, montre que des réponses concrètes sont possibles lorsque la volonté politique rencontre l’expertise médicale. Ce modèle pourrait inspirer d’autres initiatives dans les domaines de la prévention, du dépistage et de la médecine de proximité.
COMMENTS