Gabon : Le procès de Sylvia Bongo officiellement reporté à novembre 2025

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Gabon : Le procès de Sylvia Bongo officiellement reporté à novembre 2025

  Initialement prévu du 21 au 25 juillet, le procès très attendu de Sylvia Marie Aimée Valentin épouse Bongo Ondimba, son fils Noureddin Bongo

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Initialement prévu du 21 au 25 juillet, le procès très attendu de Sylvia Marie Aimée Valentin épouse Bongo Ondimba, son fils Noureddin Bongo Valentin et plusieurs coaccusés est désormais reprogrammé du 10 au 14 novembre 2025.

C’est ce qu’a annoncé ce lundi 7 juillet le procureur général près la cour d’appel judiciaire de Libreville, Eddy Minang, dans un communiqué officiel. Ce report, selon lui, s’inscrit dans le respect des principes fondamentaux du procès équitable, tels que définis dans le Code de procédure pénale.

🔎 La principale raison évoquée : l’indisponibilité de plusieurs avocats de la défense résidant à l’étranger, qui n’ont pas pu organiser leur déplacement dans les délais impartis. Le parquet entend ainsi garantir les droits de la défense et éviter toute contestation future de la régularité de la procédure.

Dans un contexte où les tensions politiques et judiciaires sont exacerbées, et où ce dossier suscite une attention particulière à l’échelle nationale et internationale, cette décision vise à assurer la transparence et l’équilibre des droits dans un procès aux enjeux considérables.

🎙️ Le regard de Com d’Afrik

Derrière ce report technique se dessine une volonté plus large : celle de préserver l’image d’une justice impartiale dans un climat de forte pression. Le parquet, par cette communication publique, cherche clairement à rassurer une opinion publique méfiante, souvent prompte à dénoncer les interférences politiques dans les grandes affaires judiciaires.

Mais ce report soulève également des interrogations : s’agit-il uniquement d’un impératif procédural ou d’un choix stratégique pour temporiser face à une affaire jugée trop sensible ? Quoi qu’il en soit, ce délai supplémentaire laisse au pouvoir judiciaire le soin de se préparer, mais aussi aux avocats de la défense de mieux organiser leur riposte.

Ce procès, dont l’issue pourrait marquer un tournant dans l’histoire politico-judiciaire du Gabon, est désormais sous haute surveillance. Pour les Gabonais, l’attente se prolonge… mais l’exigence d’un procès juste et équitable demeure.

 

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