C’est une mesure sociale très attendue qui entre enfin dans sa phase concrète. Ce dimanche 6 avril 2025, le ministère des Comptes publics et de la
C’est une mesure sociale très attendue qui entre enfin dans sa phase concrète. Ce dimanche 6 avril 2025, le ministère des Comptes publics et de la Dette a annoncé le démarrage du paiement des rappels de solde pour les agents publics, dès ce lundi 7 avril. Cette opération, qui s’inscrit dans les engagements du président de la Transition, vise à régulariser des arriérés accumulés parfois depuis des années, affectant aussi bien les fonctionnaires actifs que les retraités.
Selon les précisions officielles, les agents en activité percevront les sommes dues par virement bancaire, tandis que les retraités et ayants droit seront servis par bons de caisse. À Libreville, deux centres de distribution ont été désignés pour l’opération, en fonction de l’ordre alphabétique des bénéficiaires : Nzeng-Ayong pour les noms de A à M, et Okala pour les noms de N à Z. Les distributions auront lieu du lundi 7 au jeudi 10 avril, de 9h à 15h.
Pour garantir transparence et accessibilité, la liste complète des bénéficiaires est consultable en ligne via le site 👉 https://directionsolde.com. Une démarche saluée pour sa clarté, et qui vient renforcer la confiance dans l’administration publique.
Cette régularisation est une réponse concrète à une revendication historique des agents publics, souvent laissés en marge des priorités budgétaires. Elle marque un pas significatif vers une meilleure gestion des carrières dans la fonction publique.
🗞️ Le regard de Com d’Afrik
Ce paiement des rappels de solde n’est pas seulement une mesure sociale : c’est un acte politique fort. Il révèle la pression populaire sur les autorités de transition pour réparer les injustices administratives longtemps ignorées. Mais au-delà de ce signal positif, une question demeure : cette dynamique sera-t-elle durable ou s’agit-il d’un geste ponctuel à portée électorale ?
La régularisation des arriérés est un soulagement pour de nombreux foyers, mais elle souligne aussi les failles chroniques de notre système de gestion des ressources humaines dans le service public. Pour éviter le retour de ces situations, il faudra aller au-delà des paiements exceptionnels et instaurer une réforme structurelle de l’administration.
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