Gabon : Isabelle Essonghe, une figure montante pour refonder la FEG ?

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Gabon : Isabelle Essonghe, une figure montante pour refonder la FEG ?

  À l’heure où la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG) s’apprête à élire un nouveau président, le profil d’Isabelle Essonghe émerge comme

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À l’heure où la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG) s’apprête à élire un nouveau président, le profil d’Isabelle Essonghe émerge comme une option crédible, rassembleuse et profondément pragmatique. Dans un environnement patronal longtemps dominé par des logiques de clans et des rivalités internes, sa candidature sonne comme une bouffée d’air frais.

Forte de son parcours sans attaches partisanes ni agenda politique apparent, Isabelle Essonghe bénéficie d’un capital confiance rare. Elle s’adresse aussi bien aux grandes entreprises qu’aux PME, avec une posture de dialogue et de fédération. Son expérience à la tête de CECA GADIS, qu’elle a redressée en période de turbulences, témoigne d’un leadership orienté vers l’action, la résilience et la rigueur, sans renier les valeurs humaines.

Dans un contexte où le secteur privé gabonais réclame transparence, efficacité et modernisation, son positionnement tranche avec une culture patronale parfois figée. Sa vision d’une FEG plus proche des préoccupations réelles des chefs d’entreprise, plus attentive à l’innovation, à la digitalisation et à la formation, séduit de plus en plus d’acteurs économiques.

🗞️ Le regard de Com d’Afrik

Au-delà des figures historiques qui ont façonné la FEG, il est temps pour le patronat gabonais d’entrer dans une nouvelle ère. Isabelle Essonghe incarne une réponse crédible aux attentes d’une génération d’entrepreneurs en quête de renouvellement, d’écoute et de transformation concrète. Son profil apolitique et sa capacité à fédérer pourraient offrir à la FEG ce qui lui a longtemps fait défaut : une boussole. Car il ne suffit plus de représenter le secteur privé, il faut le défendre activement, dans un dialogue exigeant mais constructif avec l’État, les bailleurs et les forces vives. Le choix d’Isabelle Essonghe, s’il se concrétise, pourrait bien être celui d’un patronat de solutions, et non plus de position.

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