Le 1er mai 2025, à l’esplanade du Sénat, le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a présidé la célébration officielle de
Le 1er mai 2025, à l’esplanade du Sénat, le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a présidé la célébration officielle de la Fête du Travail, dans un esprit de reconnaissance nationale envers les femmes et les hommes qui participent activement à la vie du Gabon. Cette journée solennelle a été marquée par la remise de plus de 1 500 décorations à des travailleurs issus des secteurs public et privé, en reconnaissance de leur engagement et de leur dévouement. Un défilé de plus de 300 entreprises a ensuite illustré la diversité et la vitalité du tissu économique gabonais. Dans son discours, le Chef de l’État a salué le rôle central des travailleurs dans la construction du « Gabon Nouveau », réaffirmant sa volonté de préserver les emplois et de stimuler l’insertion professionnelle. Il a notamment annoncé la création de 163 000 emplois en 2025, à travers trois projets d’envergure : le port en eau profonde de Mayumba, la ligne ferroviaire Belinga-Bouée-Mayumba, et le barrage hydroélectrique de Booué. Cette célébration, la première depuis son accession au pouvoir, incarne un signal fort de reconnaissance, mais aussi de mobilisation collective pour la relance économique du pays.
Le regard de Com d’Afrik
En tant que média engagé pour une information citoyenne, nous saluons le ton et le symbole fort de cette première Fête du Travail sous la présidence d’Oligui Nguema. Le message est clair : valoriser le travailleur gabonais comme pilier du redressement national. Ce n’est pas seulement un hommage protocolaire, mais une volonté de repositionner le travail au cœur du projet de société. Toutefois, au-delà des promesses chiffrées, l’enjeu réside dans l’opérationnalisation rapide et inclusive des projets annoncés. Car pour les milliers de jeunes au chômage ou en situation précaire, l’annonce d’emplois doit rimer avec formation, accès équitable et résultats concrets. Ce tournant dans la célébration du 1er mai doit désormais s’ancrer dans une dynamique structurelle où l’emploi devient un droit effectif et non une faveur politique.
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