Clôturé le 8 juillet 2025, le Gabon Economic Forum (GEF) s’affirme comme une nouvelle boussole stratégique pour l’économie nationale. Durant
Clôturé le 8 juillet 2025, le Gabon Economic Forum (GEF) s’affirme comme une nouvelle boussole stratégique pour l’économie nationale. Durant deux jours, décideurs publics, partenaires au développement, experts et chefs d’entreprise ont mené une réflexion approfondie sur les leviers de croissance, les défis budgétaires et les moyens de relancer l’économie gabonaise de manière inclusive et durable.
À l’issue de ces travaux, le ministre d’État à l’Économie, Henri-Claude Oyima, a annoncé la volonté d’institutionnaliser le GEF comme un événement annuel, à organiser désormais en amont de la préparation de la Loi de Finances. Cette initiative vise à intégrer les recommandations des acteurs économiques directement dans la planification budgétaire nationale, avec une approche participative, axée sur les résultats et la transparence.
🔍 Le regard de Com d’Afrik
Cette annonce marque un tournant important dans la gouvernance économique du Gabon. En inscrivant le GEF dans le calendrier institutionnel, l’État opte pour une méthode plus ouverte, où les orientations budgétaires ne sont plus uniquement définies en vase clos, mais éclairées par les réalités du terrain, les observations des experts et les attentes des investisseurs.
Derrière cette volonté affichée, c’est un modèle de concertation économique intelligente et anticipative qui se dessine. Toutefois, la crédibilité de cette démarche reposera sur deux éléments fondamentaux : la mise en œuvre effective des recommandations formulées lors des forums, et la transparence dans le suivi des actions. Le défi sera donc de passer du discours à l’impact mesurable.
L’initiative d’un mécanisme permanent de suivi et la promesse d’un plan d’action assorti d’un rapport annuel sont des signaux encourageants. Pour Com d’Afrik, si cette dynamique est maintenue et structurée dans la durée, le GEF pourrait devenir l’un des piliers d’une renaissance économique réelle et inclusive au Gabon.
COMMENTS