Les 7 et 8 juillet 2025, Libreville devient le carrefour des grandes réflexions économiques. Placée sous le haut patronage du Président de la
Les 7 et 8 juillet 2025, Libreville devient le carrefour des grandes réflexions économiques. Placée sous le haut patronage du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, la toute première édition du Gabon Economic Forum (GEF) s’ouvre autour d’un thème ambitieux : « Transformer l’économie gabonaise pour assurer une croissance durable et partagée ».
Conçu comme une plateforme stratégique, le GEF réunit pendant deux jours des décideurs publics, experts économiques, chefs d’entreprises, chercheurs, partenaires techniques et financiers, ainsi que des acteurs de la société civile. L’objectif : repousser les limites du modèle économique actuel en favorisant la diversification, la compétitivité, l’innovation et l’inclusion sociale.
Organisé à l’initiative du ministère de l’Économie et en partenariat avec la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG) et l’Université Omar Bongo, ce forum entend jeter les bases d’un nouveau paradigme économique, en rupture avec la dépendance aux revenus extractifs.
🔍 Le regard de Com d’Afrik
Cette première édition du GEF n’est pas qu’un simple événement institutionnel ; elle marque une volonté politique de reconfigurer les fondations économiques du Gabon. Dans un contexte de transition, où la confiance citoyenne se construit autant sur les actes que sur les intentions, ce forum intervient à point nommé.
La tenue de cet espace de dialogue est salutaire. Mais elle ne suffira pas. Ce que les Gabonais attendent désormais, c’est la traduction concrète des engagements économiques en résultats tangibles : réduction du chômage, relance des PME, maîtrise du coût de la vie, justice fiscale, équité territoriale. La réussite de ce forum se mesurera à la qualité de la feuille de route qui en découlera, mais surtout à la capacité de l’État à en faire un véritable outil de transformation, au-delà des effets d’annonce.
Le GEF 2025 est un signal fort. À présent, il faudra démontrer que les promesses de durabilité et de partage ne seront pas sacrifiées sur l’autel des logiques classiques de rente et de centralisme.
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