Dans le cadre de sa politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), Comilog, filiale gabonaise du groupe minier français Eramet,
Dans le cadre de sa politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), Comilog, filiale gabonaise du groupe minier français Eramet, a officiellement lancé le mardi 15 juillet 2025 la 2ᵉ édition du programme de bourses YAM’NA. Ce dispositif vise à accompagner des élèves gabonais brillants issus de milieux modestes, alliant ainsi excellence académique, solidarité et ancrage local.
YAM’NA, qui signifie « entraide » en langue Nzébi, s’inscrit dans la feuille de route Act for Positive Mining d’Eramet et le programme Eramet Beyond for Contributive Impacts. L’initiative ambitionne de faciliter l’accès à l’enseignement supérieur pour les jeunes méritants freinés par des contraintes économiques, en valorisant les talents locaux.
📚 Pour l’année académique 2025-2026, ce sont 30 bourses complètes qui seront attribuées aux étudiants en Licence, dans les filières littéraires et scientifiques, au sein des établissements d’enseignement supérieur gabonais.
Critères d’éligibilité :
- Nationalité gabonaise, moins de 25 ans
- Baccalauréat (général ou technique) au premier tour
- Moyenne d’au moins 11/20 en Première et Terminale
- Revenus mensuels familiaux inférieurs ou égaux à 150 000 FCFA
- Prise en compte des situations particulières (orphelins, familles monoparentales, tutelle légale)
📰 Le regard de Com d’Afrik
Ce programme illustre parfaitement l’impact que peut avoir une RSE bien pensée, tournée vers l’humain et la communauté locale. Au-delà du simple soutien financier, Comilog contribue à construire un cercle vertueux d’excellence et d’égalité des chances au cœur du Haut-Ogooué.
Dans un contexte où les coûts liés à l’enseignement supérieur restent un frein majeur pour de nombreux jeunes Gabonais, YAM’NA ouvre une voie d’espoir et d’émancipation. Ce type d’initiative est un levier stratégique pour renforcer le capital humain national, fondement indispensable au développement durable.
Cependant, la pérennité et l’efficacité de telles actions dépendront aussi d’une coordination accrue avec les politiques publiques d’éducation, afin de garantir que ces talents ne soient pas seulement formés, mais aussi intégrés dans des secteurs porteurs de l’économie gabonaise.
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