Quelques jours après son entrée au gouvernement comme ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette, des Participations et de la Lutte co
Quelques jours après son entrée au gouvernement comme ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette, des Participations et de la Lutte contre la vie chère, Henri-Claude Oyima a officiellement quitté la présidence de la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG). Il passe le relais à Alain-Claude Kouakoua, ancien vice-président en charge des infrastructures.
Ce changement s’inscrit dans une dynamique de refondation économique impulsée par la Ve République. En poste depuis 2022, Oyima aura marqué son mandat par une structuration renforcée du patronat et une volonté affirmée de faire de la FEG un acteur incontournable du dialogue public-privé. Son arrivée au cœur de l’appareil économique d’État ouvre la voie à un rapprochement inédit entre les sphères publique et privée, jugé stratégique pour la relance nationale.
Alain-Claude Kouakoua hérite ainsi d’une fédération à fort enjeu. Homme d’affaires chevronné et patron du groupe ACK, il devra incarner à la fois la continuité et l’adaptation, dans un environnement marqué par les réformes de la commande publique, la pression fiscale, et la nécessité d’accompagner les PME dans leur montée en puissance.
📰 Le regard de Com d’Afrik
Cette transition au sommet de la FEG est tout sauf anecdotique. Elle révèle un réalignement progressif des élites économiques et politiques autour d’un projet national de transformation. Avec Oyima désormais à la manœuvre côté gouvernement, et Kouakoua en relais côté patronat, c’est un axe stratégique public-privé qui se dessine.
Mais la mission du nouveau président ne sera pas simple. Il devra réconcilier des intérêts économiques divergents, entre multinationales installées, PME locales en quête de visibilité, et jeunes entrepreneurs souvent exclus des circuits de financement.
La FEG version Kouakoua sera-t-elle un catalyseur de réformes ou un simple relais d’influence ? La réponse dépendra de sa capacité à faire émerger un patronat plus inclusif, plus responsable, et plus engagé dans les priorités sociales du pays.
L’enjeu est clair : faire du secteur privé un véritable moteur du développement national, au service d’une croissance équitable et durable.
COMMENTS