Gabon 2025 : 190,5 milliards FCFA pour moderniser les infrastructures

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Gabon 2025 : 190,5 milliards FCFA pour moderniser les infrastructures

  Dans le cadre de sa stratégie d’endettement 2025, le Gabon entend lever 190,5 milliards FCFA via des prêts projets, dont plus de 63 % (soit e

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Dans le cadre de sa stratégie d’endettement 2025, le Gabon entend lever 190,5 milliards FCFA via des prêts projets, dont plus de 63 % (soit environ 120 milliards FCFA) seront consacrés à la modernisation des infrastructures.

Trois grands axes se distinguent :

  • 36,9 % pour le réseau routier, avec notamment le chantier du tronçon Kougouleu–Medouneu (166 km),
  • 22,1 % pour les BTP, à travers les programmes PASIG et PADIG,
  • 4,2 % pour les transports, incluant la construction de passerelles, fly-overs et ponts stratégiques.

Huit institutions financières internationales, dont Standard Chartered, la BAD, la Banque mondiale, Deutsche Bank, l’AFD et la BDEAC, apportent leur concours à cette mobilisation ambitieuse.

📊 Par rapport à 2024, cette enveloppe marque une hausse de 144,3 %, révélatrice d’un changement d’échelle dans la stratégie d’investissement public gabonaise. Toutefois, les secteurs sociaux comme la santé (6,3 %), l’éducation (13,1 %) et l’eau/électricité (1,1 %) restent sous-dotés.

📰 Le regard de Com d’Afrik

Cette montée en puissance budgétaire dans le secteur des infrastructures marque une volonté claire : rendre visibles les effets de l’action publique et relancer l’économie par les grands travaux. À travers ces projets structurants, le Gabon vise non seulement la connectivité régionale, mais aussi un gain d’attractivité économique à long terme.

Cependant, l’écart entre les montants alloués aux infrastructures et ceux réservés aux services sociaux interroge. Comment garantir un développement équilibré si l’investissement humain reste marginal ? Cette question devient centrale à l’heure où les indicateurs sociaux (scolarisation, accès aux soins, eau potable) sont encore fragiles dans plusieurs régions.

À suivre : la capacité d’absorption de ces fonds par l’administration, la transparence dans l’exécution, et surtout, la mesure concrète de l’impact sur la qualité de vie des populations.

 

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