Le 2 juin 2025, Hermann Immongault, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, a réuni les Délégués Spéciaux de Libre
Le 2 juin 2025, Hermann Immongault, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, a réuni les Délégués Spéciaux de Libreville, Owendo et Akanda, accompagnés des équipes de l’ANINF, pour une réunion stratégique autour d’un enjeu central : la digitalisation des services municipaux dans un délai de 100 jours.
Conformément aux Très Hautes Instructions du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, le cap est fixé : livrer des résultats concrets, mesurables et visibles dans les trois mois.
Trois projets numériques sont au cœur de cette dynamique :
- ✅ L’identification sécurisée des chauffeurs de taxi via QR code
- ✅ La digitalisation de la collecte des taxes locales
- ✅ La numérisation intégrale des actes d’état civil
Le ministre a été clair : plus aucune excuse ne sera tolérée. Tous les blocages doivent être levés immédiatement, avec l’implication directe des ministères techniques concernés. L’objectif est de moderniser en profondeur l’administration locale et d’offrir aux citoyens des services plus efficaces, plus rapides, et plus transparents.
📌 Le regard de Com d’Afrik
À travers cette offensive numérique, le gouvernement gabonais joue une partie importante de sa crédibilité. En ciblant les services de proximité – état civil, fiscalité locale, transport urbain – cette démarche montre une volonté d’ancrer la transformation numérique dans le quotidien des citoyens.
Mais au-delà des discours, c’est la capacité d’exécution qui sera scrutée. Le pari des 100 jours est ambitieux. Il implique une coordination interinstitutionnelle fluide, un appui budgétaire solide, une expertise technique constante… et surtout une volonté politique ferme.
La numérisation de l’état civil, par exemple, est un levier crucial de transparence, de traçabilité et de confiance entre l’État et les citoyens. Sa réussite pourrait marquer le début d’un tournant durable pour la gouvernance locale au Gabon.
Ce n’est plus l’heure des diagnostics, mais celle de la performance. Si les promesses sont tenues, cette initiative pourrait devenir un modèle de réforme pragmatique et duplicable à l’échelle nationale.
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