Face à la récente escalade militaire entre Israël, les États‑Unis et l’Iran, les capitales africaines adoptent des positions contrastées, ent
Face à la récente escalade militaire entre Israël, les États‑Unis et l’Iran, les capitales africaines adoptent des positions contrastées, entre silence calculé, appels à la retenue et condamnation ferme :
▪️ Alger et Tunis dénoncent une « grave escalade ».
▪️ Rabat garde le silence officiel, tandis que la rue manifeste son indignation.
▪️ Le Caire et Abuja appellent à la retenue générale pour éviter l’embrasement.
▪️ Mauritanie, Ghana, Afrique du Sud choisissent la prudence tout en craignant l’impact économique du conflit.
▪️ Au Sahel, la dénonciation d’un « impérialisme occidental » devient plus forte que jamais.
Le regard de Com d’Afrik
Ce conflit illustre à nouveau la complexité des rapports entre l’Afrique, le Moyen‑Orient et les grandes puissances internationales. Si le continent tente de préserver une neutralité stratégique, la hausse du pétrole, la dépendance économique ainsi que la menace d’une extension du conflit rendent la position des États africains extrêmement délicate. Ce jeu d’équilibre nécessite plus qu’une posture diplomatique : il appelle à une réflexion profonde sur la souveraineté, la solidarité régionale et la défense des intérêts africains à l’heure où le monde devient de plus en plus polarisé.
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