Fonction publique au Gabon : les concours professionnels, une voie de revalorisation pour les agents expérimentés

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Fonction publique au Gabon : les concours professionnels, une voie de revalorisation pour les agents expérimentés

  Dans un contexte de gel prolongé des recrutements dans la Fonction publique, les concours professionnels apparaissent comme un mécanisme alte

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Dans un contexte de gel prolongé des recrutements dans la Fonction publique, les concours professionnels apparaissent comme un mécanisme alternatif pour les agents ayant franchi la limite d’âge pour accéder aux stages de formation. Organisés à l’initiative des ministères, ces concours visent à permettre à ces fonctionnaires de progresser dans leur carrière tout en valorisant leur expérience accumulée.

🎯 Contrairement aux spéculations circulant sur les réseaux sociaux, cette démarche n’est ni généralisée ni automatique. Selon une source proche du ministère de la Fonction publique, chaque ministère reste libre d’organiser ses propres concours professionnels, selon les besoins spécifiques de ses effectifs.

📌 Plusieurs ministères — dont ceux de l’Intérieur et de la Culture — ont déjà pris les devants. Quant au ministère de la Fonction publique, il mène actuellement son propre concours dédié à ses agents internes, dans une dynamique de modernisation et de valorisation des ressources humaines.

📰 Le regard de Com d’Afrik

Pour Com d’Afrik, ces concours professionnels marquent une inflexion stratégique dans la gestion des carrières publiques. Ils témoignent d’une volonté de redonner de la dignité aux agents de l’État, souvent oubliés ou marginalisés dans les plans de formation classiques. Il s’agit d’une reconnaissance méritée pour des professionnels parfois victimes de leur ancienneté… et du système.

Mais cette avancée soulève une interrogation structurelle : peut-on laisser chaque ministère décider de manière autonome, au risque de créer des inégalités entre administrations ? La valorisation des agents publics ne devrait pas être tributaire du bon vouloir d’un département ministériel, mais relever d’une vision d’ensemble de la fonction publique gabonaise.

Enfin, cette mesure — bien que saluée — ne saurait masquer la nécessité d’une réforme globale et ambitieuse de la gestion des ressources humaines de l’État, fondée sur la méritocratie, la formation continue et l’harmonisation des critères de promotion.

 

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