États-Unis – Afrique : la moitié des pays visés par Trump sont africains

L’administration américaine, sous l’impulsion de Donald Trump, prévoit d’imposer de nouvelles restrictions d’accès à son territoire pour les ressortissants de 43 pays. Parmi eux, 22 sont africains, ce qui représente plus de la moitié des États concernés. Un classement par couleurs a été mis en place pour distinguer les niveaux de restriction :

🔴 Rouge : interdiction totale de voyage aux États-Unis.
🟠 Orange : restrictions supplémentaires, mais possibilité de voyager sous conditions.
🟡 Jaune : délai de 60 jours pour répondre aux exigences des autorités américaines.

Parmi les pays classés en « rouge », on retrouve la Libye, la Somalie et le Soudan, aux côtés d’autres nations comme la Corée du Nord, l’Iran, la Syrie et Cuba. Cette mesure, qui rappelle les restrictions migratoires de 2017, risque de susciter de vives réactions sur le continent africain, notamment en raison de son impact potentiel sur les échanges économiques, les mobilités étudiantes et les relations diplomatiques.

🔎 Le regard de Com d’Afrik
Cette annonce marque une nouvelle étape dans la politique migratoire stricte de Donald Trump. Si les États-Unis avancent des raisons sécuritaires pour justifier ces restrictions, l’ampleur des pays africains concernés interroge. Quelle est la place de l’Afrique dans la politique étrangère américaine ? Cette liste renforce un sentiment de mise à l’écart du continent, alors même que les États-Unis cherchent à contrer l’influence croissante de la Chine et de la Russie en Afrique. Une diplomatie à double tranchant qui pourrait bien jouer en faveur d’autres puissances mondiales.