Ce 27 juin à Washington, Kinshasa et Kigali devraient signer un accord de paix sous l’égide des États‑Unis et du Qatar. Objectif annoncé : me
Ce 27 juin à Washington, Kinshasa et Kigali devraient signer un accord de paix sous l’égide des États‑Unis et du Qatar. Objectif annoncé : mettre fin à la guerre qui ravage l’Est de la RDC en instaurant un cessez‑le‑feu, un programme de désarmement ainsi que le retour des personnes déplacées.
Pourtant, le M23, principal groupe armé actif sur le terrain, n’a pas été convié à la table des négociations. Et derrière ce processus de pacification, se profile un jeu d’influence où les États‑Unis cherchent à sécuriser l’accès à des ressources stratégiques congolaises (cobalt, tantale, lithium).
Le regard de Com d’Afrik
Si l’accord de Washington marque une étape importante sur le papier, sa légitimité restera limitée sans l’implication du M23. Pour qu’une paix durable s’installe, elle doit reposer sur une inclusion totale des parties prenantes locales ainsi que sur une réelle prise en compte des enjeux socio‑économiques du conflit. À trop vouloir satisfaire des intérêts extérieurs, elle pourrait n’être qu’une parenthèse avant une reprise des hostilités.
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