La NSIA Banque Côte d’Ivoire vient d’annoncer un engagement de 3 milliards de FCFA en partenariat avec la Fondation SEPHIS, afin de sout
La NSIA Banque Côte d’Ivoire vient d’annoncer un engagement de 3 milliards de FCFA en partenariat avec la Fondation SEPHIS, afin de soutenir activement le financement des femmes entrepreneures. Cette initiative vise à répondre à un constat de terrain : bien souvent, les difficultés d’accès au crédit ne résident pas dans le manque de fiabilité des PME, mais dans l’inadéquation entre les offres de financement disponibles et les besoins spécifiques des entreprises dirigées par des femmes.
Consciente de ces réalités, la Fondation SEPHIS a mis en place un réseau stratégique de partenaires financiers, à l’image de NSIA Banque, capable de proposer des solutions adaptées aux profils variés des PME accompagnées. L’objectif est clair : aller au-delà des effets d’annonce pour construire un accès au financement concret, inclusif et pragmatique.
Ce partenariat ne se limite pas à une ligne de crédit. Il s’appuie sur des engagements forts : conditions adaptées, financement effectif, accompagnement de proximité avec une équipe dédiée… autant d’éléments cruciaux pour garantir le succès des projets portés par les femmes entrepreneures.
🟠 Le regard de Com d’Afrik
Ce type de partenariat illustre une évolution positive dans l’approche bancaire africaine. Trop longtemps, les femmes entrepreneures ont été perçues comme un segment à risque ou sous-évalué. Aujourd’hui, des institutions comme NSIA Banque reconnaissent que la finance inclusive est aussi une stratégie gagnante à long terme.
En s’alliant avec une structure de terrain comme la Fondation SEPHIS, ce modèle hybride mêle financement structuré et accompagnement ciblé. Une combinaison prometteuse pour renforcer l’écosystème entrepreneurial féminin, souvent négligé, mais regorgeant de potentiel.
Ce partenariat représente un signal fort pour les autres banques de la sous-région : il est temps de revoir les critères d’accès au crédit, non pas en baissant la garde, mais en adaptant les outils financiers aux réalités de nos territoires.
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