Entrepreneuriat féminin : Ecobank lance la phase 2.0 du programme « Ellever » au Gabon

Lancé le 27 novembre 2020, le programme « Ellever » d’Ecobank passe à la vitesse supérieure. Conçu pour soutenir et promouvoir l’entrepreneuriat féminin à travers des solutions financières et non financières, ce programme entre désormais dans une nouvelle phase plus ambitieuse.

Cette seconde étape élargit son champ d’action en intégrant des services bancaires adaptés aux femmes entrepreneures, propriétaires ou dirigeantes d’entreprise, tout en renforçant les volets formation, mentorat et accompagnement stratégique via un réseau élargi de femmes leaders.

Pour Gaétan J.K. Patrick Egounlety, Directeur général d’Ecobank Gabon, cette évolution ne se limite pas à un produit bancaire : « Ce que nous lançons aujourd’hui est la continuité d’un engagement structurel envers les femmes dans l’économie ».

Présente lors du lancement, la ministre de l’Entrepreneuriat, du Commerce et des PME, Gninga Chaning Zenaba, a salué cette initiative qui s’aligne sur la vision gouvernementale de promotion des femmes comme moteurs du développement économique. Elle a également souligné l’importance des partenariats public-privé pour faire émerger une génération de femmes entrepreneures plus résilientes et autonomes.

Pour être éligibles, les entreprises dirigées par des femmes doivent répondre à des critères précis : au moins 50 % d’actionnariat féminin, 20 % de participation dans le conseil d’administration, 30 % de femmes employées, et une orientation vers des produits ou services à destination des femmes.

🟠 Le regard de Com d’Afrik

Avec la phase 2.0 du programme « Ellever », Ecobank confirme son positionnement comme acteur de transformation sociale et économique en Afrique. Cette initiative ne se contente pas d’offrir des financements, elle construit un véritable écosystème d’inclusion économique pour les femmes.

Dans un contexte où le tissu entrepreneurial gabonais reste dominé par les structures informelles et confronté à des inégalités d’accès au capital, cette démarche vient combler un vide structurel. Mais le véritable enjeu résidera dans l’accompagnement de long terme, la mesure de l’impact réel et la capacité à changer les mentalités sur la place des femmes dans l’économie formelle.

Ce programme pose ainsi les bases d’une économie plus équilibrée, où les femmes ne sont plus perçues comme des bénéficiaires, mais comme des actrices centrales de la croissance et de l’innovation.