énégal vs Côte d’Ivoire : qui remportera la course à l’émergence économique ?

La compétition entre les deux géants ouest-africains est bien plus qu’un simple affrontement sportif. Sur le terrain économique, le duel entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire s’intensifie, avec des visions parfois opposées.

Bassirou Diomaye Faye, au Sénégal, mise sur un souverainisme économique affirmé, prônant une stratégie d’autonomie renforcée pour protéger et développer les ressources nationales. Cette approche contraste fortement avec celle d’Alassane Ouattara, en Côte d’Ivoire, qui, il y a quinze ans, avait opté pour une politique économique ouverte, tournée vers l’attractivité des investissements étrangers et l’intégration régionale.

Alors, entre souverainisme et ouverture, qui prendra l’avantage dans cette course à l’émergence ? Jeune Afrique a récemment analysé cette rivalité stratégique, mettant en lumière les atouts, défis et ambitions des deux locomotives économiques de l’Afrique de l’Ouest.

Cette rivalité économique, tout comme le célèbre derby footballistique entre les Éléphants et les Lions de la Teranga, reste un enjeu majeur pour l’avenir de la région.

📰 Le regard de Com d’Afrik

Au-delà de la compétition sportive qui captive des millions de supporters, c’est un duel politique et économique qui se joue entre Dakar et Abidjan. Le choix entre souverainisme et ouverture internationale reflète les défis contemporains auxquels sont confrontés les pays africains : comment concilier protection des intérêts nationaux et intégration dans l’économie globale ?

Le Sénégal semble privilégier un contrôle accru de ses ressources, affirmant une posture plus conservatrice face aux risques d’exploitation extérieure, tandis que la Côte d’Ivoire mise sur un modèle d’attractivité, visant la croissance rapide par l’investissement.

Ce choix stratégique aura des conséquences majeures sur la création d’emplois, la croissance durable, et la stabilité politique dans ces deux pays. L’enjeu n’est donc pas uniquement économique, mais aussi sociétal : c’est la vision même du développement africain qui est en débat.

La course à l’émergence est loin d’être un sprint, mais plutôt un marathon où endurance, innovation et stratégie définiront le vainqueur.