Élections locales 2025 : Charles Mve Ella choisit l’unité familiale plutôt que les urnes

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Élections locales 2025 : Charles Mve Ella choisit l’unité familiale plutôt que les urnes

  Dans un contexte politique où la compétition électorale prend souvent le pas sur les liens humains, l’ancien ministre Charles Mve Ella a surp

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Dans un contexte politique où la compétition électorale prend souvent le pas sur les liens humains, l’ancien ministre Charles Mve Ella a surpris en annonçant son retrait de la course aux municipales. Une décision motivée par le respect de l’unité familiale, selon des propos relayés par Gabonews.

« Plusieurs membres de mon village et de ma famille sont candidats à cette élection. […] Il n’y a pas que la politique, il y a la famille », a-t-il déclaré. Un choix singulier, empreint de sagesse, qui contraste avec les stratégies habituellement observées dans le paysage politique gabonais.

💬 À travers ce renoncement volontaire, Charles Mve Ella appelle implicitement à une campagne respectueuse, axée sur les idées, les principes démocratiques et le vivre-ensemble. Un positionnement rare, porteur de sens, à quelques semaines des scrutins cruciaux de septembre 2025.

🧭 Le regard de Com d’Afrik

Dans une société où les joutes politiques dégénèrent parfois en conflits familiaux et communautaires, le retrait de Charles Mve Ella sonne comme un acte de maturité politique. Il envoie un message fort : la démocratie peut et doit coexister avec les valeurs humaines fondamentales, comme la solidarité familiale.

Cet acte, bien plus qu’un simple renoncement, réhabilite la notion d’éthique en politique. Il nous rappelle que le pouvoir n’est pas une fin en soi, et que l’on peut servir la République autrement que par la conquête d’un mandat. Dans un pays encore en transition, ce geste ouvre la voie à une forme de leadership plus apaisée, plus exemplaire, capable d’inspirer les nouvelles générations.

En renonçant à se présenter par souci d’unité, Mve Ella met l’accent sur la responsabilité individuelle dans le renforcement du lien social, à l’heure où le Gabon cherche à reconstruire la confiance entre gouvernants et gouvernés. Un signal rare et précieux dans une classe politique souvent plus tournée vers l’affrontement que le dialogue.

 

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