Donald Trump a une nouvelle fois jeté un pavé dans la mare en suggérant qu'il pourrait briguer un troisième mandat présidentiel. Dans une intervie
Donald Trump a une nouvelle fois jeté un pavé dans la mare en suggérant qu’il pourrait briguer un troisième mandat présidentiel. Dans une interview accordée à NBC News, l’ancien président affirme qu’il ne « blaguait pas » lorsqu’il évoquait cette possibilité. Pourtant, la Constitution américaine est claire : le 22e amendement interdit à un président d’exercer plus de deux mandats, consécutifs ou non.
🔹 Un scénario juridiquement impossible ?
Face à cette interdiction, des théories émergent : Trump pourrait-il revenir par le biais d’un vice-président qui lui céderait ensuite sa place ? Pour les experts juridiques, une telle manœuvre serait difficile à mettre en œuvre, car elle se heurterait aux 12e et 25e amendements. Quant à une modification de la Constitution, elle semble hautement improbable, nécessitant un vote des deux tiers du Congrès et la ratification des trois quarts des États.
🔹 Une stratégie politique plutôt qu’un véritable projet ?
Pour nombre d’observateurs, Trump n’ignore pas ces barrières constitutionnelles. Son insistance sur un troisième mandat inatteignable semble être une stratégie destinée à maintenir son influence et éviter d’être perçu comme un « canard boiteux » en fin de mandat.
🔎 Le regard de Com d’Afrik
Donald Trump maîtrise l’art de la communication politique et sait jouer avec les limites du système. En entretenant le flou sur ses intentions, il mobilise sa base électorale, fidélise ses partisans et maintient la pression sur ses rivaux. Mais au-delà du spectacle, cette posture interroge : jusqu’où peut aller le trumpisme ? La démocratie américaine pourrait-elle être suffisamment fragilisée pour que de telles idées trouvent un écho au sein des institutions ?
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